22 août : étape 19 : Cabane de Taus - Cabane d’Arech
Données techniques : distance parcourue : 21,7 km, d+ : 1544m, d- : 1820m, temps de déplacement : 7h59mn
Une journée placée sous le signe de l’humidité, ça commence au réveil avec un brouillard épais qui a trempé notre tente. Nous nous équipons : cape, guêtres, sursac et c’est parti. Dans la descente vers la maison du Valier, le brouillard se déchire parfois laissant voir un paysage vaporeux (photo), les fleurs elles sont chargées de fines gouttelettes (photo), les verres de nos lunettes aussi mais c’est moins joli..... Vers le bas de la descente l’atmosphère du sous bois est teintée de vert (Photo) et puis nous arrivons à la maison du Valier (Photo), terminus de la route, nous y prenons un café et nous réchauffons un peu. Comme il y a un peu de réseau ce qui n’a pas été le cas depuis 24 heures, nous envoyons des messages pour donner de nos nouvelles. Nous repartons pour une longue montée de 900 m toujours dans le brouillard humide qui crée de jolis effets sur la végétation (Photo), vers midi nous avons la chance de trouver une cabane ouverte pour nous abriter et manger notre casse-croûte (Photo). Le col du Clôt du Lac est atteint en début d’après-midi, les panneaux indicateurs sont à peine visibles (Photo) et puis c’est la redescente longue mais très facile vers le pré de la Pucelle accessible un peu plus loin en voiture. Là aussi un peu de réseau nous permet d’envoyer et de recevoir quelques messages, on en profite car au dessus ce ne sera plus possible et peut-être encore pour un moment. Pour le blog il faudra attendre car il faut une bonne connexion pour le publier. Au bord du chemin on trouve de curieuses plantes jaunes (Photo) dont j’ignore le nom. La dernière remontée vers la cabane d’Arech est moins longue et moins difficile que la première néanmoins nous arrivons sur notre lieu de bivouac avec plaisir vers 17h00 mais nous déchantons rapidement car un gros Patou nous fait comprendre avec des aboiements pas très accueillants qu’il est interdit de s’approcher de la cabane. Nous nous installons donc un peu plus loin près d’un petit torrent où nous prendre de l’eau pour la cuisine tout en gardant le reste de nos gourdes pour boire. La tente très humide du matin est montée rapidement mais nous regrettons de n’avoir pas démonté et plié l’intérieur de la tente séparément du double toit car le tapis de sol est mouillé. Heureusement ça ne met pas trop de temps à sécher et nous pouvons nous abriter et manger sous notre tente dans un relatif confort. Espérons que demain il fera meilleur pour faire sécher tout ce qui est mouillé.